ActualitésPosté le 22 novembre 2022
Du 19 au 26 novembre prochain aura lieu la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), dont le thème 2022 est le textile. Cette campagne se concentrera sur les enjeux environnementaux du secteur du textile et devrait permettre aux citoyens de repenser leur façon de consommer.
Pour l’année 2022, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) se concentre sur le textile. Si celui-ci est indispensable dans notre vie quotidienne, que devient-il lorsque nous n’en n’avons plus besoin de lui ou lorsqu’il est abimé ? Cette campagne amène les citoyens non seulement à se questionner sur la surconsommation de textile, mais également à réfléchir sur l’impact de nos vêtements sur l’environnement.
L’industrie du textile est l’un des secteurs les plus polluants, que ce soit au niveau production qu’au niveau acheminement. En effet, on estime qu’un jean nécessite 9000 litres d’eau afin d’être produit, soit environ 285 douches. Cette problématique environnementale est d’autant plus d’actualité lorsque l’on observe la société de consommation d’aujourd’hui : nous sommes parfois entrainés malgré nous dans un phénomène de « fast fashion ». Ce phénomène se définit par un renouvellement trop fréquent des collections vestimentaires par les marques, proposant ainsi de nombreux articles sur le marché en omettant parfois la qualité. Ainsi, le choix de tissus moins pérennes obligera donc les consommateurs à répéter leur geste d’achat. Entre une forte proposition et des articles de mauvaise qualité, le consommateur ne cesse d’acheter du textile et donc d’avoir un impact négatif sur l’environnement. L’ADEME indique que, chaque année, 40 % de vêtements sont achetés en plus par rapport à il y a 15 ans*.
Aujourd’hui, moins de 1 % des tissus qui composent nos vêtements sont recyclés pour en faire de nouveaux**. Déposer ses textiles dans des bornes de recyclage, disponibles en déchèteries et réparties sur le territoire du SMIRTOM, permet entre autres, de prolonger la durée de vie de vos vêtements, chaussures et divers tissus en bon état. En effet, ceux-ci seront distribués à des associations alors que ceux en moins bon état seront recyclés et réutilisés sous une autre forme.
Sur le territoire du SMIRTOM, l’association Le Relais se charge de collecter les textiles déposés dans les bornes. Les vêtements, la maroquinerie et le linge de maison en bon état sont ensuite transférés dans l’une des 85 boutiques associatives Ding Fring. Celles-ci permettent ainsi aux petits budgets de pouvoir s’équiper.
Les autres textiles plus abimés sont recyclés : ils sont transformés en isolant thermique. Une solution écologique, performante et solidaire.
* Ellen Mac Arthur A new textile economie
**ADEME